La couche d'ozone est comme un bouclier qui protège la Terre des rayonnements du soleil. Elle absorbe en effet les rayons ultraviolets les plus énergétiques, les UVB. Ces UVB sont très néfastes pour notre santé car ils peuvent modifier notre ADN, et donc nos cellules, entraînant des maladies de la peau.
Ce bouclier est formé d'un gaz : l'ozone O3, qui se situe dans la basse atmosphère mais dont l'essentiel se trouve à haute altitude dans la stratosphère. Les molécules d'ozone O3 sont produites par l'action du rayonnement du soleil sur les molécules d'oxygène O2. Et sous l'effet des radiations, l'ozone formé redonne de l'oxygène.
La dégradation de la couche d'ozone
Les ennemis de la couche d'ozone sont les oxydes d'azote et surtout les CFC (chlorofluorocarbones), les CFC proviennent d'appareils très divers comme les aérosols, les agents de réfrigération ou de climatisation, d'isolation... Les CFC sont très stables et peuvent resister sans être altérés pendant plusieurs dizaines d'années.
Ils montent lentement vers la stratosphère (en 10 ans) où ils libèrent leurs atomes de chlore sous l'action de la lumière. Le chlore réagit avec l'ozone pour le transformer en oxygène et en oxyde de chlore. Ces deux derniers se combinent pour former du chlore Cl, qui détruit l'ozone. Le "trou" dans la couche d'ozone a été décelé pour la première fois en 1985 au-dessus du continent Antarctique :
Depuis le Protocole de Montréal signé par plusieurs pays producteurs de CFC (CEE et 24 pays, sauf les pays de l'Est, l'Inde et la Chine) en 1987, on essaie de diminuer la fabrication de ces produits et de les remplacer par des produits moins agressifs pour la couche d'ozone jusqu'à leur interdiction en 2020. Vous avez certainement déjà vu ce logo indiquant qu'un produit préserve la couche d'ozone, c'est qu'il ne contient pas de CFC ou produits dérivés :
La couche d'ozone
